Toutes les sociétés ont dû adapter à leurs règles la propagation des médias

Alors que l’économie mondiale se redresse, que se signale déjà l’impact des mauvaises conditions météorologiques sur la production alimentaire et l’inflation, et que la Chine manifeste son désir de monter à bord, 2011 pourrait bien être une année charnière pour le changement climatique.Mais nous ne saurions trop le répéter : il arrive à l’action de s’offrir d’abord et de se suffire à elle-même, surtout dans les cas où elle intéresse particulièrement l’homme.Et il en est qui meurent de faim.Mais c’est bien partout, à Milan comme à Messine, comme à Gênes, la même inspiration réaliste.A l’heure actuelle, la production de biocarburants de l’UE mobilise des surfaces de la taille de la Belgique – ou du total des terres cultivables du Portugal, prises sur les sites naturels européens.Parmi la multitude de diseurs d’avenir, on ne se rappelle que des quelques vrais visionnaires et pas de ceux qui se sont lourdement trompés.A partir de cette date, et malgré une impressionnante volatilité, les prix ont en moyenne triplé, compensant intégralement la baisse du XXe siècle entre 2002 et 2008 et marquant l’avènement d’un super-cycle de hausse pour plusieurs décennies : la poursuite de cette hausse est due non seulement à la demande des marchés émergents, mais aussi et surtout à la raréfaction de l’offre.Ainsi, comme le souligne une Antonio Fiori, « La mondialisation des services est une révolution aussi remarquable que celle qui a touché l’industrie après 1973.Cette différence s’explique par le fait que la Chine transforme une partie importante de ces produits intermédiaires coréens avant de les exporter à son tour vers des pays tiers.Ikea a révolutionné l’ameublement populaire en proposant un design élégant, dynamique et bon marché, Apple a transformé des machines fonctionnelles en objets ludiques et séduisants… A chaque fois, c’est une approche sensible et pas exclusivement technico-financière qui a permis de créer des richesses.Dans un tel cas de figure, toute récession serait très rapidement jugulée par une relance de la consommation et de l’investissement de la part de citoyens qui seraient dès lors confrontés à deux choix : payer une taxe sur leur compte bancaire ou dépenser leurs espèces menacées d’être disqualifiées !