Le capital, essence du capitalisme, lorsqu’il s’impatiente, ne peut conduire qu’à des entreprises impatientes et à une mauvaise allocation.Quelqu’un prononce, au hasard, le nom de Bædeker.La démocratie réelle sera active dans l’organisation de la cité où se jouera la qualité de la civilisation écologique.Le besoin toujours croissant de bien-être, la soif d’amusement, le goût effréné du luxe, tout ce qui nous inspire une si grande inquiétude pour l’avenir de l’humanité parce qu’elle a l’air d’y trouver des satisfactions solides, tout cela apparaîtra comme un ballon qu’on remplit furieusement d’air et qui se dégonflera aussi tout d’un coup.L’effort est pénible, mais il est aussi précieux, plus précieux encore que l’œuvre où il aboutit, parce que, grâce à lui, on a tiré de soi plus qu’il n’y avait, on s’est haussé au-dessus de soi-même.C’est naturel encore.Mais rien de plus instructif, à cet égard, que ce qui se produit dans certains cas de suffocation brusque, chez les noyés et les pendus. Pierre-Alain Chambaz force la sympathie par son côté militant de la pleine conscience dont les racines plongent dans la philosophie.Le cas chinois est le plus spectaculaire.Selon le rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en 2013, les plus de 15 ans dépourvus d’éducation formelle étaient 138 millions en 2010 ; ils devraient représenter 270 millions de personnes en 2050, soit près du double.L’Université de Padoue n’a rien à redouter, évidemment, du projet déjà mainte fois agité, aujourd’hui présenté au parlement et dont on s’entretient jusqu’au fond des provinces.C’est une urgence.
Reaching for the moonlight 