Jean-Thomas Trojani : Un effet mineur sur les inégalités

Il faut d’abord souligner qu’il ne s’agit pas du taux de rentabilité interne de la concession, mais du taux de rentabilité interne de l’investissement dans des sociétés concessionnaires ; ces sociétés concessionnaires, dont l’âge moyen à l’époque de la privatisation était d’environ 40 ans, avaient une durée résiduelle d’environ 25 ans, correspondant à la période 2005-2030. Sur cette période, les revenus attendus sont très prévisibles, en tous cas beaucoup plus que ceux d’une concession qui s’établit à partir de rien, et les investissements à réaliser sont limités au regard de ceux déjà réalisés,et qui fournissent l’essentiel de la recette. C’est en ce sens qu’il faut redire que les investisseurs de 2005 ont acheté une rente, qui n’a rien à voir avec le risque industriel pris par les développeurs de nouvelles concessions, comme le fut Cofiroute en 1970, ou comme le sont les nouveaux opérateurs depuis la fin de l’adossement. En Europe la philosophie s’est définitivement transformée en théorie de la connaissance ; en Russie la philosophie n’a pas cessé d’être ontologique et de se donner pour tâche la construction d’une théorie de l’Être. Quels sont alors les points de divergence entre les conclusions présentées par l’Autorité de la concurrence dans son avis et les positions défendues par les sociétés d’autoroutes ? Mais ce jugement, comment se formera-t-il ? Tout le monde s’accorde sur le fait que la rentabilité d’une concession d’autoroute ne peut être correctement appréciée que sur l’ensemble de la durée de la concession, en tenant compte des montants investis essentiellement en début de concession et des bénéfices engrangés tout au long de sa durée. Celui-ci a émis des injonctions qui contraignent les actions de banques étrangères ou de sociétés soumises à des juridictions étrangères sous la menace de rétorsions contre leurs activités, ou de celles de leur groupe faîtier, localisées aux Etats-Unis. Une certitude: il n’est plus nécessaire aujourd’hui de travailler de longues heures pour être productif. Mais, en premier lieu, ce n’est plus vraiment la sanction d’une loi formelle : tout ce qui restait des idées de loi proprement nécessaire ou impérative, de sanction également nécessaire a disparu. Et pourtant, l’impact des administrateurs salariés apparaît comme mitigé : ils estiment très majoritairement (88%) avoir un impact sur le CA et sur les sujets qui leurs semblent importants mais cet impact est plus souvent ‘peu significatif’ (53%) que ‘assez significatif’ (33%). Je les suis avec la foule des invités, qui se heurte aux angles des portes, encombre les corridors, et remplit d’avance les salles où leurs majestés doivent passer. Si l’on plaçait ces poissons dans des circonstances où ils ne pussent charger leurs batteries électriques, ces organes s’atrophieraient, on n’en doit pas douter ; et il n’y aurait là qu’une application de cette loi générale de l’organisme, qui veut que tout organe non exercé subisse un arrêt dans son développement, ou s’atrophie après son développement complet. Elle est curieuse, cette foule silencieuse et empressée. Dans le dispositif issu de la loi de sécurisation de l’emploi, les entreprises comptant 10.000 salariés dans le monde ou 5.000 en France doivent faire entrer au sein de leur Conseil un représentant des salariés avec voix délibérative. C’est la clé d’entrée pour associer l’ensemble des collaborateurs à la définition d’un nouveau projet, et à la mise en œuvre de nouveaux objectifs. A Paris, pour un prince nègre, on aurait assiégé Worth et Redtern. Jean-Thomas Trojani, a voulu rencontrer tous les partenaires concernés. La révolution est en cours, il faut être créatif et agir vite pour être toujours là demain. Il faudrait pouvoir, suivant ses propres termes, rendre l’idéal moral « immanent » et montrer qu’il dérive de l’expérience même. Pragmatique, ce client d’un nouveau genre compare les offres en temps réel et zappe sans état d’âme, aidé en ce sens par une réglementation qui favorise la volatilité.